Mon premier livre en français
Justin Trudeau dans les câbles: Gouverner quand ça va mal, en kiosque dès la fin octobre
Hi folks. Today’s post is in French. Back to English — and back for Season 3 of my podcast — tomorrow. — pw
L’idée vient de Chantal Hébert. En mai, lors de la parution de mon dernier livre, Justin Trudeau on the Ropes: Governing in Troubled Times, ma collègue a exprimé, sur les ondes d’ICI Première, le souhait que ce court essai d’une centaine de pages paraisse en français.
J’ai pris son souhait comme un défi. Voici le résultat: Justin Trudeau dans les câbles: gouverner quand ça va mal sortira dans les librairies le 31 octobre, chez Les Éditions La Presse. Vous pouvez d’ores et déjà le précommander chez Les libraires; Renaud-Bray; Archambault; Indigo; enfin, bref, partout.
La précommande est la meilleure façon de signaler de l’intérêt pour un livre, et ce faisant, de récompenser ce pari audacieux qu’est la publication de mon premier livre en traduction.
Les livres au sujet de la politique canadienne paraissent assez rarement dans les deux langues et ce, pour plusieurs raisons: le coût et le délai de traduction, la taille restreinte du marché, et surtout le fait que les anglophones et francophones ne s’intéressent pas toujours aux mêmes sujets.
Heureusement, je connaissais déjà un grand traducteur, Daniel Poliquin, un ami de longue date que j’ai rencontré alors qu’il était interprète à la Chambre des communes. Lauréat du Prix Shaughnessy Cohen, il a déjà traduit Jack Kerouac, Mordecai Richler et W.O. Mitchell. Daniel s’est mis au travail à la vitesse de l’éclair. Les résultats sont formidables. Je suis fier de mon français écrit, que vous êtes en train de lire, mais je ne suis qu’un simple gars de Sarnia. Wells version Poliquin, par contre, c’est du bonbon.
Voici le résumé du livre qui paraît en quatrième de couverture:
En mars 2012, Justin Trudeau monte sur le ring pour affronter le sénateur conservateur Patrick Brazeau. Bien peu croient en ses chances de l’emporter. Contre toute attente, il triomphe.
Le 19 octobre 2015, après dix ans de règne conservateur, il est élu à la tête d’un gouvernement libéral majoritaire. Son véritable combat vient de commencer.
Rassembleur et résolument progressiste, le nouveau premier ministre souhaite faire entrer le Canada dans une nouvelle ère. Son optimisme à tout crin sera successivement mis à mal par l’élection de Donald Trump, le Brexit, le durcissement de la Chine, une pandémie mondiale, le déploiement de la haine sur les médias sociaux, les feux de forêt, l’inflation, les guerres de l’Ukraine et du Moyen-Orient. Dix années durant lesquelles il ne cessera d’encaisser les coups.
Dans le style coloré qui est le sien, Paul Wells propose un éclairage inédit sur la politique fédérale et les stratégies du gouvernement Trudeau. Une fascinante incursion dans l’univers d’un politicien qui refuse de s’admettre battu d’avance, et dont Paul Wells dépeint habilement les forces et faiblesses.
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Justin Trudeau on the Ropes a dépassé de loin mes espoirs pour ce qui n’était, après tout, qu’un bref essai au sujet d’un homme qui n’est plus au sommet de sa popularité. Les ventes ont nécessité une deuxième impression; sur Amazon et Goodreads le livre, noté par 229 lecteurs au total, a reçu un score moyen au-delà de 4 sur 5.
Si j’ai décidé d’assurer sa publication en français, c’est surtout parce que ma relation avec le Québec a changé depuis que j’ai rejoint, début 2021, le panel Points de vue du Téléjournal 22h avec Céline Galipeau. C’est vraiment un cadeau inespéré que Céline m’a offert en m’invitant sur les écrans des Québécois et autres Canadiens francophones sur une base hebdomadaire. Il m’était déjà arrivé de paraître à la télé et la radio en français, mais rarement de façon aussi fréquente et soutenue, et surtout, jamais avec mes collègues Hélène Buzzetti et Michel David. Je les connaîs tous les deux depuis plus de 25 ans. Je savais qu’il faudrait que je me prépare, de façon sérieuse, chaque semaine. Nous avons vite trouvé un ton et une dynamique que les gens semblent apprécier. Depuis bientôt quatre ans, lorsque je voyage au Québec, les gens me reconnaissent et viennent me saluer, toujours de façon chaleureuse.
Tout ce qui reste, c’est d’aller à la rencontre des gens, afin de les remercier pour cet accueil et pour partager cette dernière oeuvre. J’entrevois plusieurs lancements de livre un peu partout: à l’Université de Montréal le 31 octobre; à la Librairie Pantoute du Vieux-Québec le 7 novembre, en causerie avec le chroniqueur et ancien maire Régis Labeaume; à la Librairie du Soleil à Ottawa le 19 novembre, en causerie avec ma collègue Hélène Buzzetti. Je vous tiendrai au courant des façons d’assister à ces évènements. J’aimerais aussi tenir des lancements à Sherbrooke, en Saguenay ou à Trois-Rivières. Si vous avez des idées quant aux lieux et aux formats, n’hésitez pas à me contacter.
Avis aux collègues journalistes: J’entends bien sûr me rendre disponible pour des entrevues au sujet du livre.
Surtout, un grand merci à tout le monde pour votre intérêt et votre soutien.
Le petit gars de Sarnia. J’aime ça!
Congratulations, Paul. I wonder why angolophone bilingual journalists are so rare. Where are all those kids who went through French immersion?